Mes dernières lectures

Pour ceux qui me connaissent, vous avez pu avoir un aperçu de la magnifique, que dis-je, sublimissime bibliothèque de mon université. Je rêve d’y dormir, mais le vigile me jetterait dehors à coup de matraques. Mon excitation littéraire a atteint des sommets lorsque j’ai découvert qu’il y avait une LIBRAIRIE dans le campus. Bref, c’est l’extase.

Veinte poemas de amor y una canción desesperada de Pablo Neruda

Je suis en plein dans une période poésie, donc Neruda s’imposait. Veinte poemas de amor y una canción desesperada est désormais l’un de mes recueils de poésie préféré. Pablito n’avait que 19 ans à l’époque où il a écrit ces poèmes, et son jeune âge a scandalisé compte tenu du sujet abordé.

Halte là! Rien de choquant dans ce recueil, Neruda a un sens de l’érotisme tout à fait respectable, à la fois sensuel et doux, provoquant parfois mais toujours sans mauvais goût. E. L. James prends-en de la graine, s’il te plait. Pablo Neruda a un style d’écriture renversant, qui vous prend aux tripes et vous chamboule tout entier. Si vous n’êtes pas à l’aise en espagnol, le français passe aussi très bien.

Mon poème préféré du recueil s’appelle Aquí te amo. Mon poème préféré de tous les temps écrit par Neruda est le Soneto XVII.

Bodas de Sangre de Federico Garcia Lorca

J’ai enchainé avec une pièce de théâtre du brillant Federico Garcia Lorca. Bodas de Sangre raconte une passion impossible, forcément tragique, au cœur d’un village fermé d’Andalousie. Lorca nous transporte dans une Espagne fière, traditionnelle, où les femmes n’ont pas de choix en ce qui concerne le mariage, et où les hommes n’hésitent pas à régler les conflits avec les armes.

L’attachement à la terre, la violence, et surtout cette passion interdite sont retranscrits à merveille dans cette pièce de théâtre. Bien que j’aie trouvé l’espagnol un tantinet plus difficile que celui de Neruda, je vous le conseille vivement en VO. Je me suis laissée emporter par ces personnages de caractère pour lesquels on ne peut que compatir à leurs malheurs. En bref, excellente pièce, excellent Lorca.

La muerte tiene permiso d’Edmundo Valadés

Le troisième livre que je me suis offert est celui du mexicain Edmundo Valadés, La muerte tiene permiso. Je ne l’ai pas encore terminé, je ne vous cache pas que je rame un peu. Ce recueil de nouvelles traite essentiellement de la justice, de la corruption, et de la condition paysanne. Oui, c’est un peu moins sexy qu’un Neruda, mais que voulez-vous, j’ai ouïe dire que c’était un incontournable. Affaire à suivre donc.

Le Joyau, et La Rose Blanche d’Amy Ewing

Dans un registre beaucoup moins intellectuel, j’ai lu les tomes un et deux d’Amy Ewing, à savoir Le Joyau, et La Rose Blanche. Bien que j’aimais assez le concept de départ, je dois dire que j’ai été déçue. J’ai trouvé l’intrigue facile, les personnages creux comme une noix de coco, et le rythme trèèèès lent.

J’avoue que ces deux livres restent des lectures faciles, pour lire le soir après une grosse journée par exemple. Mais rien d’extraordinaire pour moi, je m’attendais à davantage d’actions, un vrai complot politique. Et j’ai eu l’impression de lire les messes basses de vieilles mégères qui se disputent des poules pondeuses. Est-ce que j’ai le droit de rajouter que je trouve les couvertures hideuses?

J’ai cru comprendre que le dernier tome sortait bientôt, et en sadique que je suis, je lirai forcément la fin. Laissez-moi quand même hurler ma déception. DECEPTIOOOOOOON.

A Kiss in the Dark de Cat Clarke

Dans ma lancée, j’ai continué avec A Kiss in the Dark, de Cat Clarke. Entre Cat et moi, ce n’est pas l’amour fou. Mais alors vraiment pas. Ses personnages m’irritent le côlon et son style d’écriture m’agace au plus point. Bref, je ne l’aime pas. Et pourtant, je continue d’être intriguée par la publicité qu’on nous pond autours de ses livres. Je me dis qu’un jour, j’accrocherais peut-être à ses intrigues tordues. Hélas, ce ne sera pas avec A Kiss in the Dark. ATTENTION SPOILER (vous êtes prévenus).

Mais quelle idée?! Mais pourquoi?! Mais comment?! Expliquez-moi comment vous pouvez sortir avec un garçon pendant des mois sans vous rendre compte que c’est en réalité une fille?! A moins d’être lobotomisé du cerveau par des extraterrestres, je n’y crois pas.

Donc outre le fait que c’est une histoire complètement absurde, le personnage de Kate m’a grandement horripilé (coucou la nunuche). J’aime bien Alex parce que c’est clairement un personnage compliqué, mais HÉ HO c’est quoi ce faux plan que tu nous fais là Cat? Une fois de plus, c’est la désillusion…

Modern Romance d’Aziz Ansari

Dans un registre nettement plus intéressant, j’ai enfin lu le livre d’Aziz Ansari, Modern Romance. Vous savez sans doute que je voue un culte sans limite pour un certain nombre d’acteurs/actrices: Amy Poehler, Tina Fey, Mindy Kaling, Nick Offerman, Chris Medina, et bien d’autres. Aziz Ansari fait bien évidemment parti de cette liste, il y est même en top de classement. Je le trouve tellement drôle que je manque de me faire dessus à chaque fois qu’il parle. Le meilleur dans tout ça, c’est que ce qu’il raconte est tellement VRAI.

Modern Romance est une étude sociologique sur les comportements amoureux dans l’ère du digital. Des nouvelles façons de rencontrer l’âme sœur (coucou Tinder…) au sexting, tout y passe.

Aziz Ansari a fait un vrai travail de recherche, ses propos sont étayés par des études qu’il a menées lui-même, par des graphiques et par des anecdotes. J’ai énormément ri parce que même si n’est pas un livre humoristique à proprement parlé, l’auteur reste Aziz Ansari.

J’ai adoré qu’il aille comparer plusieurs cultures différentes, à savoir le Japon, la France et l’Argentine. Je me suis aussi beaucoup reconnue dans Modern Romance. D’abord parce que je fais partie de cette génération qui dort avec son smartphone, et ensuite parce que moi aussi je fais ce truc débile quand un mec m’écrit un sms: je laisse un certain laps de temps s’écouler (très exactement le temps de sa réponse à lui x2 + une pause goûter) avant de répondre à son message.

Avouez, je ne suis pas la seule à faire ça. Ou si? Au final, comme le dit Aziz, je n’arrive toujours pas à décider si rencontrer quelqu’un est plus dur aujourd’hui ou « avant ».  Les méthodes sont bien différentes mais le combat est le même. A savoir: ne pas finir avec un mec qui sera chauve et sans dent dans 10 ans.

The Revenant de Michael Punke

Pour terminer cet article, c’est au tour de The Revenant de Michael Punke de passer à la casserole. Je l’ai gentiment « emprunté » à la réception de l’hôtel où j’ai séjourné pendant mes vacances à la playa. Et ok, je ne l’ai pas rendu parce que je ne l’avais pas terminé. Allez-y, brûlez-moi sur la place publique si vous y tenez. Tout le monde connait l’histoire de The Revenant depuis que Dicaprio nous a ENFIN décroché l’Oscar pour son interprétation dans le film d’Alejandro González Iñárritu.

Pour ceux qui vivent dans une cave, c’est l’histoire de Hugh Glass un trappeur américain qui se fait bouffer par un ours et abandonné par sa team dans le froid des Rocheuses. Hughie survit et décide de se venger de ses anciens camarades qui l’ont laissé pour mort. Sérieusement, j’ai cru que j’allais recracher mon coco-mojito par le nez lorsque j’ai lu le passage de l’attaque.

Comment peut-on survivre à ça?! Même avec un morceau de scalpe en moins, Hugh est une vraie force de la nature que rien n’arrête, pas même un serpent ou le froid qui gèle les orteils. J’adore les histoires de vengeance et cette ambiance de chasseur/trappeur à la Docteur Quinn. J’ai été servie avec The Revenant. On ne s’ennuie pas, on prie que pour Hughie s’en sorte, et on espère qu’il trucidera cette bande de traitres. On se prend au jeu quoi.

Voilà mes petits cactus. J’espère que ce tour d’horizon vous aura plu. Je suis en train d’écrire un article qui me tient énormément à cœur, j’ose espérer qu’il vous plaira et qu’il vous donnera envie de lire certains livres en particulier. Sur ce, je vous embrasse tous, à très vite 

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