« BE WHO YOU ARE.
When people look at George, they think they see a boy. But she knows she’s not a boy. She knows she’s a girl.
George thinks she’ll have to keep this a secret forever. Then her teacher announces that their class play is going to be Charlotte’s Web. George really, really, REALLY wants to play Charlotte. But the teacher says she can’t even try out for the part . . . because she’s a boy.
With the help of her best friend, Kelly, George comes up with a plan. Not just so she can be Charlotte — but so everyone can know who she is, once and for all. »
George, 10 ans, a l’air d’un petit garçon «normal». Il travaille bien à l’école, se chamaille avec son grand frère à la maison, et passe de bons moments avec sa meilleure amie. Une vie banale en apparence. George est en réalité une fille, mais le monde ne le voit pas.
George est une petite fille adorable. Elle n’ose pas dire la vérité à son sujet, de peur de bouleverser ses proches (notamment sa mère). George souffre de voir à quel point la société est régie par des codes et des stéréotypes. Les adultes, qui sont censés montrer l’exemple, n’ont de cesse de mettre les gens dans des cases bien définies. Tout ça est complètement con (whoops la grossièreté) mais c’est malheureusement le cas. George décide alors de sortir de sa coquille, en auditionnant pour un rôle féminin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que George est sacrément courageuse pour son âge. Elle vit avec ce lourd secret et pour son âge, elle fait preuve d’une force incroyable. Heureusement, elle peut compter sur son meilleure amie, Kelly. Kelly et George sont deux vraies copines, et qu’est-ce que c’est mignon à leur âge! C’est la petit touche cute du livre!
Il y a forcément un côté triste dans l’histoire de George. Celle-ci se heurte à l’incompréhension de ses proches. Entre sa mère qui fait la sourde oreille, sa maitresse d’école qui est aussi ouverte d’esprit qu’une huitre, et ses camarades d’école qui la maltraitent, George en a vu de toutes les couleurs. J’ai eu mal au cœur plus d’une fois.
J’ai beaucoup aimé le fait que l’auteur introduise George dès les premières pages en tant que fille. Alex Gino utilise systématique le pronom féminin lorsqu’il se réfère à George. Le doute ne plane pas, George est une fille, malgré son corps de garçon..
Alex Gino a une écriture très simple. Rien d’étonnant puisque ce livre est destiné aux enfants. Il n’empêche que son écriture est honnête et sans prétention. Gino n’essaye pas de forcer les émotions, et son livre se lit très naturellement. Le tout est écrit dans un anglais facile et très abordable. Donc pas d’excuse pour ne pas le lire!
C’est un livre rempli d’espoir. L’auteur souhaite dire ici à tous les George de la planète qu’ils ne sont pas seuls. Et qu’il existe des solutions à chaque situation. On y découvre un message universel de tolérance, d’acceptance de soi et des autres. Je suis parfois dégoutée de voir le peu de tolérance dont on peut faire preuve. Mais lire George remonte le moral.
J’ai eu envie de prendre George dans mes bras, de la serrer contre moi. L’histoire de George est une histoire que tout le monde devrait lire. Le thème abordé est comme vous le savez, un sujet de société important, et qui prend de l’ampleur aujourd’hui. Pourtant, on trouve encore peu de livres estampillés LGBT dans nos rayons. Et les livres qui traitent déjà de ce sujet sont généralement pour les adolescents ou les adultes. George est un livre écrit pour les enfants, et je trouve ça plutôt cool.
En résumé :
George m’a réchauffé le cœur.
Je suis l’auteure passionnée derrière ce blog, partageant mes idées, expériences et réflexions avec vous. Bienvenue dans mon monde.